Le 72

Refus

Un revers pour les activistes gays

Mardi dernier, les Américains se sont aussi prononcés sur des thèmes de société aussi divers que le mariage homosexuel, la légalisation de la marijuana ou la recherche sur les cellules souches embryonnaires.

Selon l'AFP [dépêche du 4 novembre 2004], « Le résultat le plus marquant de ce vaste exercice démocratique a été le refus par la totalité des 11 États consultés sur le sujet d'adopter le mariage homosexuel. L'Arkansas, la Géorgie, le Kentucky, le Michigan, le Mississippi, le Dakota du Nord, l'Ohio, l'Oklahoma, l'Oregon, le Montana et l'Utah ont en effet approuvé un amendement à la Constitution de ces États qui définit le mariage comme l'union entre un homme et une femme. »

Enfin une bonne nouvelle ?

À méditer

Extrait d'un article de Richard Werly, dans le quotidien suisse en ligne Le Temps daté jeudi 4 novembre 2004 09:00

L’Amérique de George Bush a refusé le doute

« Tous les sondages le démontrent : une majorité d’Américains a choisi Bush car il incarne des "valeurs" chrétiennes solides et n’hésite pas à les proclamer à la face du monde. Dans ce mot "valeur" se loge aussi bien le refus d’un "libéralisme social" exacerbé (les propositions de lois sur le mariage homosexuel ont été massivement rejeté [sic] dans les Etats appelés à se prononcer), l’affirmation d’une foi religieuse chrétienne qui conditionne les règles de vie (l’hostilité des républicains à l’avortement leur a valut [sic] de nombreuses voix) et la conviction que l’Amérique est foncièrement "bonne". »

Chrétiens pro-Bush

Selon le site chrétien Christdot, un électeur américain sur cinq, hier, se déclarait « né de nouveau » (born again) et quatre électeurs « nés de nouveau » sur cinq auraient voté pour George Walker Bush.

De mauvaise augure

Choisir ses associés, c'est discriminer

Une grande école californienne, The University of California's Hastings College of Law, a refusé de reconnaître l'association d'étudiants chrétiens The Christian Legal Society (CLS) au motif qu'elle se rendait coupable de discrimination en refusant d'accueillir comme responsables et simples membres des personnes opposées à ses convictions religieuses.

Estimant que cette décision constituait une atteinte au droit de chacun de s'associer aux personnes de son choix, la CLS a porté l'affaire au tribunal.

Affaire à suivre de près.

Source : World Net Daily daté 23 octobre 2004

Kerry et l'avortement

Voter pour Kerry serait un péché

Il est vrai que les élections présidentielles ne nous concernent pas directement. Elles nous intéressent pourtant. Pourquoi ? Pour deux raisons au moins.

D'abord, parce que l'influence des États-Unis d'Amérique dans le monde est telle que ce qui se passe chez eux a toujours un profond retentissement chez nous.

Ensuite, et surtout, les candidats en lice se réclament l'un et l'autre ouvertement du christianisme : romain pour John Kerry, protestant et évangélique pour George Bush. Leurs prises de position respectives, dans le domaine de l'éthique en particulier, ne peuvent donc nous laisser indifférents.

C'est dans ce contexte que je recommande à nos visiteurs maîtrisant l'anglais la lecture de l'article paru dans le New York Times en date du 12 octobre et intitulé « Group of Bishops Using Influence to Oppose Kerry ».

En bref, de quoi s'agit-il ? Depuis plusieurs mois, un groupe d'évêques états-uniens usent de leur influence pour convaincre les électeurs de leurs paroisses de ne pas voter pour John Kerry. Vu ses convictions concernant l'avortement en particulier, lui apporter son soutien est un péché. Or, un chrétien ne peut pas commettre délibérément un acte dont il sait qu'il devra ensuite se repentir. Intéressant, non ?

J'attends vos réactions.

Paul

Pour télécharger l'article cité, cliquer sur le lien suivant :
Download dont_vote_for_kerry.pdf

Bush—Kerry

Les deux candidats à la présidence des États-Unis d'Amérique prennent position sur des sujets délicats

[Extraits du débat Bush—Kerry du 13 octobre 2004, tels que reproduits dans Le Monde en date du 15 octobre 2004]

Avortement

M. Kerry : « J'ai le plus grand respect » pour le point de vue des évêques catholiques contre l'avortement « mais je suis en désaccord avec eux. Je crois que je ne peux pas légiférer ou imposer à un autre citoyen américain un article de foi ». L'avortement est « un choix entre une femme, Dieu et son docteur ».

M. Bush : « Il faut soutenir une culture de la vie. Un monde idéal est un monde dans lequel chaque enfant est protégé par la loi et accueilli dans la vie. »

Mariage gay

M. Bush : « Dans une société libre, des adultes consentants peuvent vivre comme ils le souhaitent. [...] Je crois à la sainteté du mariage. Il est très important que nous protégions le mariage comme une institution entre un homme et une femme. »

M. Kerry : « Nous sommes tous des enfants de Dieu. Et si vous parliez à la fille de Dick Cheney, qui est lesbienne, elle vous dirait qu'elle est ce qu'elle est et qu'elle est née ainsi. […] Le mariage est entre un homme et une femme. » *

Religion

M. Kerry : « Je suis catholique, j'ai été enfant de chœur et ma foi imprègne toutes mes actions. […] Tout ce que l'on fait dans la vie publique doit être guidé par la foi, inspiré par la foi, mais sans que cela soit imposé de façon officielle aux autres. »

M. Bush : « Ma foi joue un grand rôle dans ma vie. […] Je prie beaucoup, […] je prie pour la force, je prie pour la sagesse, je prie pour nos soldats, je prie pour ma famille. »

* Les deux candidats semblent d'accord sur le sujet. À ceci près que M. Bush milite en faveur de l'adoption d'un amendement fédéral qui proscrirait le mariage homosexuel, tandis que M. Kerry, lui, s'y oppose.

Prédicateur ou Président ?

George W. Bush est un chrétien convaincu. Mais sa foi a-t-elle une grande influence sur sa politique ? Trois ouvrages viennent de paraître aux États-Unis, qui cherchent à répondre à cette question. Leur conclusion : George W. Bush serait davantage Président que Prédicateur. Pour une analyse détaillée de ce point de vue, téléchargez le dossier suivant (en anglais seulement, hélas !) : Download bushs_faith.pdf

Horreur

Kim Sun-il, le Sud-coréen décapité, était un chrétien engagé

	Lundi, Kim Sun-il criait désespérément, à l'adresse de la caméra : « Je ne veux pas mourir. » Mercredi, il s'agenouillait en silence… puis était décapité par ses ravisseurs musulmans. Selon l'agence Reuters, Kim, qui travaillait en Irak depuis un an comme interprète, était un chrétien engagé qui avait à cœur de témoigner de sa foi. Né en septembre 1970 dans une famille de huit enfants, Kim était diplômé en anglais, en théologie et en arabe. Il était célibataire. Arrivé en Irak le 15 juin 2003, il travaillait depuis pour le compte d'un petit fournisseur de l'armée américaine. Kim avait prévu de retourner à Busan, sa ville natale, en juillet pour célébrer les soixante-dix ans de son père. Il devait être ordonné pasteur et rêvait de travailler comme missionnaire dans les pays arabes.

Catastrophique

« Il y a pire à craindre que la défaite [des États-Unis en Irak] : les images de la prison d'Abou Ghraib mettent en péril non seulement l'autorité morale de l'Amérique, mais les valeurs universelles — au premier rang desquelles la dignité de la personne humaine — qui nous appartiennent à tous. Ces images créent la possibilité d'un monde où aucun État, aucun groupe ne pourra plus intervenir au nom des droits de l'homme. Ces images nous trahissent tous, et nous affaiblissent tous face à l'ennemi commun qui nous a déclaré la guerre, cet ennemi omniprésent, global, qui n'a rien à négocier et n'accorde aucun prix à la vie humaine : le totalitarisme islamiste. »

Nicole Bacharan, « L'Administration Bush hors la loi », Le Monde du 11 mai 2004

Cyclones

Deux cyclones ont fait d'importants dégâts
à Madagascar

Les événements tragiques se suivent à grande vitesse ces derniers jours, le drame des attentats à Madrid, les menaces terroristes en Europe, etc.

Au milieu de tout cela, un autre drame, que vit un pays éloigné du regard des médias, est passé quasiment inaperçu : le passage de deux cyclones à Madagascar, avec les ravages qu'ils ont faits.

On n’avait pas encore fini de réparer les dégâts causés par le cyclone tropical dénommé Elita, qu'un second, Gafilo, venait ajouter les siens. Le bilan officiel (à ce jour), rien que pour le dernier cyclone, fait état de 74 morts, 164 disparus et quelques 700 000 sans abris, sans compter la destruction totale ou partielle d’un grand nombre de bâtiments publics et privés, et surtout les dégâts dans l’agriculture. Les spécialistes prévoient une aggravation de la malnutrition, surtout infantile, d’ici 5 mois.

Même si la dévastation et les pertes en vie humaine à l'échelle du pays sont aussi importantes, nous sommes reconnaissants au Seigneur pour sa protection : aucun décès à déplorer pour les chrétiens de nos Églises. À notre connaissance, un seul chrétien, de Mahajanga, a été hospitalisé une quinzaine de jours à la suite de blessures subies lors du passage du premier cyclone.

Par contre, 4 églises (bâtiments) ont été touchées :
— 3 églises de brousse : Menarano et Marovoay, dans la province de Mahajanga, et Fanjakamandroso, dans la province d’Antananarivo ;
— 1 église à Mahajanga.

Les dégâts pour ces 4 églises sont estimés à 5 680 €, dont 5 216 € pour l’église de Mahajanga, 116 € pour Menarano, 116 € pour Marovoay et 232 € pour Fanjakamandroso.

En ce qui concerne les maisons des chrétiens et leurs cultures, nous n'avons aucune information. Est-ce par pudeur ou parce qu’ils ne croient plus à la solidarité ? Le fait est que personne ne s'est plaint. Un seul cas est parvenu à notre connaissance : celui d’un chrétien d'Antsirabe, qui a perdu la totalité de sa toiture.

Nous voulons, en toute simplicité, partager avec vous ces fardeaux, en espérant que vous vous souviendrez de nous dans vos prières dans ces moments difficiles.

En Christ,

Paul Rakoto