
Nous étions plus de quarante, hier soir, pour entendre Marie-Stéphanie Bonneviot nous parler de sa mission au Tchad, en juillet dernier.
Partie trois semaines accomplir une « Mission d'aide et de partage » (MAP) proposée par Évangile sans frontières (ESF), Marie-Stéphanie a apporté son concours à Mme Djikoloum, Directrice d'un Centre d'éducation à la vie familiale à N'Djaména.
De ce bref mais marquant séjour, Marie-Stéphanie nous rapporta de magnifiques et de moins beaux souvenirs.
Si le travail de Mme Djikoloum et son équipe l'a éblouie, la misère économique, sociale et physique de nombre de Tchadiens l'a bouleversée.
Infirmière de métier, Marie-Stéphanie a particulièrement été touchée par l'exclusion quasi absolue dont sont victimes les malades du Sida.
Mais la condition des femmes aussi l'a émue. Celle des veuves, surtout, dont l'identité a été comme oblitérée.
C'est dans ce contexte difficile que des chrétiens comme Mme Djikoloum se dépensent sans compter pour apporter à des femmes et à des hommes, jeunes et vieux, dépourvus de tout, outre quelques soins appropriés, l'amour qui fait renaître à la vie.
Prions pour ces frères et sœurs à qui leur foi dicte de si belles œuvres. Et demandons au Seigneur de nous indiquer quelle part nous pourrions prendre, collectivement et individuellement, au labeur de leur amour.
J'ai vu le dévouement des frères et sœurs du Centre qui, face à des besoins criants, opposent avec courage des moyens dérisoires. Toutes limitées qu'elles soient, leurs actions, pourtant, sont pertinentes ; parce que menées au cœur même de la cité avec cet espoir : voir l'ordre l'emporter sur le désordre.
J'ai aussi vu leur cœur lourd, quand la seule ressource qui leur restait était la prière…
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