Il y avait foule, hier, au 72 rue de Sèvres !
Comme chaque année, notre Église offrait un déjeuner de fête à ceux de nos voisins démunis que s'efforce courageusement d'accompagner et d'aider Madeleine Bergman et ses collaboratrices, du Centre d'Action Social Protestant (CASP).
Ils furent près de soixante à vouloir participer à l'événement, cinquante-deux seulement, hélas ! à pouvoir gagner notre sous-sol et s'asseoir à table.
Une équipe bien étoffée, parfaitement rodée et enthousiaste les attendaient.
Le repas, délicieux, fut apprécié à sa juste valeur.
Entre le fromage et le dessert, l'Évangile fut annoncé en termes simples et clairs. Si nos hôtes écoutèrent attentivement notre orateur, tous ne réagirent pas de la même façon à son message. Tandis que certains protestaient — « Si Dieu est amour, pourquoi les guerres ? la misère ? —, d'autres semblaient touchés — comme cet homme qui avouait, en larmes : « J'ai fait tellement de bêtises dans ma vie ! » Prions pour les uns comme pour les autres, demandant à Dieu qu'il révèle bientôt, à chacun, la richesse de sa grâce.
Le café pris, il ne nous restait plus qu'à nous dire Au revoir.
Un repas, c'est si peu de chose ! Pourtant, en serrant les mains de nos hôtes, j'ai compris que ce « presque rien », en même temps qu'il avait réchauffé des cœurs, avait rendu le sourire à plusieurs.
Paul
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