Colossiens 1.2: “[…] aux saints qui sont à Colosses, nos fidèles frères et sœurs en Christ […].”
Nous l’écrivions la semaine dernière, l’air de rien, l’apôtre Paul nous rappelle ici en deux mots notre double vocation en tant que chrétiens: “sainteté” et “fraternité”. Quelques mots ce matin sur la seconde.
Fraternité
C’est de nos rapports au sein de l’Église qu’il est question cette fois. Qui sommes-nous les uns pour les autres? Des frères et des sœurs.
En même temps que Dieu, dans sa grâce, se réconciliait avec nous en Jésus-Christ, il nous “ré-engendrait” par son Esprit, faisant de nous, qui croyons, ses fils et ses filles. C’est pourquoi nous l’appelons “Père” désormais. Et que Christ est notre “frère”, notre frère aîné. C’est pourquoi aussi nous sommes “co-héritiers” avec lui, Christ, de toutes les richesses spirituelles qui sont en Dieu. Excusez du peu!
Mais si notre nouveau statut de fils et de filles de Dieu est d’abord un privilège insigne, il est ensuite une haute vocation. Étant tous enfants du même Père, il est attendu de nous que nous nous comportions les uns à l’égard des autres comme de vrais frères et sœurs.
L’appel qui nous est adressé est à former tous ensemble une vraie famille, dont l’unité, la cohésion et l’harmonie feront les délices de son divin Chef.
On choisit ses amis, pas ses frères et sœurs. Et le fait est que, parmi ceux qui nous sont donnés, il en est certains qui ne sont guère aimables. Que faire alors?
Une chose très simple: retourner chaque jour, humblement, à la source unique de l’amour pour y puiser les ressources dont nous avons besoin pour faire de mon boulet de sœur ou de mon frère borné rien de moins qu’un “bien-aimé”.
Et si je décidais, ce matin, de faire tout ce qui est en mon pouvoir pour que mon Église aussi ressemble à une joyeuse maisonnée?
Pour la joie et la gloire de celui qui s’est voulu… notre Père à jamais.
PA
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