Lévitique 16.22: “Le bouc emportera sur lui toutes leurs fautes dans une terre aride, il sera chassé dans le désert.”
Ils ne sont sans doute pas très nombreux ceux parmi nous qui lisent et relisent le livre du Lévitique ! Le chapitre 16, pourtant, recèle un vrai trésor.
Une fois par an, l’expiation devait être faite pour le peuple d’Israël. Le souverain sacrificateur devait alors prendre deux boucs, et sacrifier l’un tandis que l’autre, appelé “Azazel” était chassé dans le désert. Si le premier mourait à la place des coupables, le second, lui, emportait sur lui toutes leurs iniquités.
Belle préfiguration de ce que serait le rôle salvateur de Jésus-Christ. Lui dont la Bible nous dit qu’il est à la fois l’agneau “immolé” et celui qui “enlève” le péché du monde.
“Voici l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde”, dit Jean le Baptiste de Jésus, son cousin.
Tout a été dit sur le sens du sacrifice du Christ. Mais avons-nous bien saisi que notre Seigneur n’est pas seulement celui qui meurt à notre place; il est aussi celui qui “emporte nos iniquités dans un lieu désert”?
À la croix, en effet, Dieu, à la manière du souverain sacrificateur de l’ancien régime, le charge de toutes nos erreurs, de toutes nos transgressions, de toutes nos souillures pour qu’il les prenne avec lui et les “dépose” si loin que nul n’en retrouvera jamais ne serait-ce qu’une trace.
L’Évangile, la Bonne nouvelle que nous annonçons, c’est aussi cela: Dieu qui, dès lors que nous nous en remettons à sa seule grâce pour pardonner nos péchés, les fait disparaître. Au point que pour lui, ils n’existent plus!
Plutôt donc que de chercher à les minimiser comme nous aimons à le faire, confessons-lui nos offenses: aussitôt ôtées, elles ne seront plus. Et Dieu lui-même en effacera jusqu’au souvenir.
PA
Les commentaires récents