1 Jean 5.1b: “Quiconque aime un père aime aussi les enfants de celui-ci.” (BFC)
Pourquoi éprouvons-nous une affection parti-culière pour tel ou tel enfant de notre entourage? N’est-ce pas, souvent, parce qu’il s’agit du fils, ou de la fille d’amis chers? Que le garçon ou la fille soit aimable ou non ne change rien: nous l’aimons.
Lui peut être espiègle et elle une vraie chipie, nous avons pour l’un comme pour l’autre une tendresse toute spéciale. C’est donc notre attachement à leurs parents qui nous désigne régulièrement certains enfants comme cibles privilégiées de notre attention et de nos égards.
Tous nos frères et sœurs en la foi ne nous sont pas également sympathiques. S’il en est qui sont naturellement avenants, d’autres sont désespérément rebutants.
Mais le fait est qu’ils ont tous le même Père. Et qu’il se trouve que ce Père est le parent qui nous est le plus cher au monde: notre Dieu.
C’est donc à cause de l’amour que nous avons pour Dieu, leur Père —le nôtre aussi, soit dit en passant— que nous allons aimer nos amis chrétiens. Et pas une poignée seulement, soigneusement sélectionnée: tous.
Ceux dont la compagnie est un bonheur, comme ceux que l’on éviterait volontiers si c’était possible. Ceux qui semblent être dépourvus de tout —ils sont pauvres, laids, grincheux, radins…—, comme ceux qui paraissent avoir tout reçu —eux sont nantis, séduisants, affables, généreux… Ceux dont les yeux brillent, comme ceux dont le regard est sombre. Ceux dont le sourire réconforte, comme ceux dont la tristesse accable.
Encore une fois, c’est moins ce qu’ils sont en eux-mêmes que leur parenté avec Dieu, le Dieu que nous aimons par-dessus tout, qui fait que nous les regardons tous avec la même bienveillance, la même tendresse.
Et qui sait si, à force de les entourer de notre affection, nous ne découvrirons pas parmi eux de véritables perles, insoupçonnées? Il en est bien qui ont fini par m’aimer, moi aussi, à cause de mon Père!
PA
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