Apocalypse 3.5: “Je n’effacerai pas son nom du livre de vie et je le reconnaîtrai devant mon Père et devant ses anges.”
“Donné, c’est donné; repris, c’est volé.” La maxime me revient comme un écho de querelles enfantines nous opposant, mon frère et moi.
La question, aujourd’hui, est de savoir si elle s’applique aux dons divins. Et à celui du salut en particulier. Le Seigneur peut-il reprendre ce qu’il nous a donné “gratis”? Peut-il nous priver d’un cadeau qu’il nous a accordé sans condition?
La réponse est Non.
Ainsi, parce que nous croyons exclu que Dieu puisse retirer un seul nom de ce qui nous est présenté ici comme une sorte de “registre des nouvelles naissances” au motif que son porteur, par son comportement, aurait rendu sa grâce inopérante, nous lisons cette déclaration comme destinée à rassurer le vainqueur –entendez: celui qui sera resté fidèle à christ jusqu’au bout: son nom figurera en bonne place sur les pages du livre de la vie.
Mieux: son nom sera proclamé solennellement.
– Quand? Au dernier jour.
– Où? Devant le Père et ses anges.
– Par qui? Par le Ressuscité en personne, qui –littéralement– “confessera” alors haut et fort son identité.
Car ce n’est pas lui, le vainqueur, qui se présentera, mais bien Christ qui, devant Dieu et la foule de ses témoins, le reconnaîtra et le nommera: “Père, je te prie maintenant d’accueillir… [il me plairait que vous puissiez inscrire ici votre nom]. Oui, je te prie maintenant de lui ouvrir les portes de ta maison. Il m’a reconnu et confessé sur la terre; il m’est resté fidèle; il a résisté; il a vaincu… Il est mon frère; il est ton fils. Qu’avec moi, il soit à jamais chez toi, chez nous.”
Lumineuse perspective que celle qui nous est offerte ici! Être personnellement recommandé au Père par le Fils lui-même!
Une perspective qui vaut assurément que nous, qui avons été saisis et proprement retournés par Dieu, ne cessions pas de vivre d’une manière digne du Seigneur. Quoi qu’il puisse nous en coûter. Et jusqu’au terme de notre séjour terrestre.
PA
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