Matthieu 5.3: “Heureux ceux qui reconnaissent leur pauvreté spirituelle, car le royaume des cieux leur appartient!”
Il nous est agréable de nous dire et nous redire que Jésus est celui qui nous aime tous sans acception de personne.
Mais est-ce vraiment le cas? Le fait est qu’il en est parmi nous avec qui il a beaucoup de peine.
Et qui sont-ils, ces amis qu’il supporte si difficilement? Ceux qui “savent” tout simplement!
À l’instar des pharisiens. Voyez: eux savent; et depuis longtemps; et mieux que quiconque. Qu’ont-ils donc besoin d’être enseignés? Et par un provincial par-dessus le marché! Comme si la Galilée pouvait produire un prophète à leur hauteur!
Ceux-là, ces messieurs-dames-je-sais-tout, Jésus a beaucoup de mal à les sentir. C’est au point qu’il pourrait bien finir par les priver du royaume des cieux.
Car ce royaume, et la vie qui va avec, c’est à ceux qui se savent et se reconnaissent ignorants qu’il appartient.
Aux humbles, donc. Assez humbles pour confesser leur inculture spirituelle.
Et aux mendiants. Aux mendiants de l’esprit. À ceux qui n’ont pas honte de tendre la main vers Jésus dans l’espoir qu’il voudra bien leur faire cadeau d’un peu de cette lumière dont ils se savent naturellement dépourvus.
Mes amis, qu’en est-il de nous aujourd’hui? Sommes-nous de ceux qui s’estiment suffisamment pourvus? Ou de ceux qui se reconnaissent pauvres?
Sommes-nous de ceux à qui Jésus ne peut plus rien apprendre? Ou de ceux qui brûlent, au contraire, d’être enseignés encore et encore?
Les “veinards” dans ce monde, dit Jésus, ce ne sont pas les “savants”; ce sont ceux qui ont choisi de vivre la main tendue vers le ciel et de prier chaque matin: “Parle, Seigneur, instruis-nous! Tes serviteurs écoutent.” Eux, hériteront le royaume. Pas les autres, hélas!
PA
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