Jérémie 44.18 : « Mais depuis que nous avons cessé de présenter ces offrandes de parfum et de vin à la Reine du ciel, nous manquons de tout et nous sommes épuisés par la guerre et la famine. »
« Paul, je suis dégoûté ! Je ne mens pas : je n’ai jamais eu autant de soucis que depuis que je suis devenu chrétien ! Tant que j’étais “dans le monde”, comme on dit, tout allait bien. Puis, je me suis converti, et depuis, c’est la “cata” ! »
Qui n’a jamais recueilli semblable confidence, expression douloureuse d’un profond désarroi ? Ou partagé lui-même ce sentiment de dépit ?
Certainement pas les femmes de la tribu de Juda réfugiées en Égypte, lesquelles, on le voit, regrettent amèrement le temps où elles sacrifiaient sans vergogne aux dieux étrangers. Alors au moins, elles étaient en sécurité et ne manquaient de rien.
Que s’est-il passé depuis ? Bien qu’à contrecœur, elles et leurs hommes se sont rendus aux prières du prophète Jérémie et ont renoncé au culte de la Reine du ciel. Mal leur en a pris, car c’est alors que les épreuves ont commencé de s’accumuler !
Le fait est que pareille déconvenue n’a jamais été rare. En nous détournant des « idoles » modernes pour embrasser le Dieu vivant et vrai, nous pensions en avoir fini avec les malheurs. Et voici que tombent sur nous tuile sur tuile !
La tentation est alors très forte de regarder en arrière et de soupirer après un passé qui, tout insatisfaisant qu’il fût, tous comptes faits, ne manquait pas d’attraits.
Comment résister ?
D’abord, en nous rappelant le péril que nous courons en revenant sur notre adhésion au Seigneur. À ceux qui, après qu’ils ont fait un pas vers lui, le renient, il déclare : « Je m’appliquerai à vous envoyer non pas du bonheur mais du malheur » (Jérémie 44.27).
Ensuite, en nous laissant instruire sur la vraie nature du salut qui nous a été accordé en réponse à notre foi : non pas une assurance contre tous les risques de la vie terrestre, mais cette double certitude que rien ni personne ne pourra plus nous séparer de l’amour de Dieu, et que nous connaîtrons bientôt le destin glorieux qui nous a été promis.
Enfin, en nous souvenant de ce que le Seigneur lui-même nous a dit des épreuves qui nous touchent : outre qu’elles ne sont que pour un temps et qu’avec elles, nous seront toujours données les ressources nécessaires pour en sortir vainqueurs, elles sont autan de moyens de grâce qu’il utilise pour l’affinement et l’affermissement de notre foi.
Encourageons-nous par ces paroles à vivre dans la reconnaissance pour ce don de la foi que nous avons reçu, et qui, quoi que nous puissions penser, a fait de nous les plus heureux des hommes.
Amen !! Je rajouterai un verset qui m'a touchée ce matin: Hébreux 6.19 Cette espérance, nous la possédons comme une ancre de l'âme, sûre et solide !! Youpiiiiii !!!
Rédigé par : Malaga | 2012.08.24 à 10:07