Philippiens 1.2 : « Grâce et paix à vous de la part de Dieu, notre Père, et du Seigneur Jésus-Christ ! »
En cette saison où nous aimons à former des vœux les uns en faveur des autres, permettez que j’emprunte à l’apôtre Paul l’expression des miens : « Grâce et paix à vous, chers lecteurs, dans les jours, semaines et moi à venir ! »
Grâce, surtout.
Ne perdons jamais de vue la triste réalité de notre péché. C’est à des chrétiens que l’apôtre Jean écrit : « Si nous disons : “Nous n’avons pas de péché”, nous nous égarons nous-mêmes et la vérité n’est pas en nous. […] Si nous disons : “Nous ne sommes pas pécheurs”, nous faisons de lui [Dieu] un menteur et sa parole n’est pas en nous. »
Le fait est, hélas ! que notre adhésion personnelle et notre appartenance nouvelle à Christ n’ont pas encore eu pour conséquence la disparition en nous du péché. Nous sommes toujours pécheurs. Déjà assujettis par l’intelligence à la loi de Dieu, certes, mais encore assujettis par la chair à la loi du péché. D’où notre désarroi, si bien exprimé par Paul dans sa lettre aux Romains : « Nous ne comprenons rien à ce que nous faisons : ce que nous voulons, nous ne le faisons pas, mais ce que nous haïssons, [par contre,] nous le faisons. »
Pécheurs, nous le sommes donc toujours, puisque nous continuons non seulement de transgresser la loi de Dieu, mais encore de faire autre chose, simplement, que sa volonté.
Du coup, de quoi avons-nous le plus besoin aujourd’hui ?
De la grâce de Dieu, précisément. Pour couvrir, encore et toujours, tout ce qui, dans notre vie, constitue une menace directe pour notre communion avec lui et, donc, pour notre sécurité : je veux dire non seulement nos fautes, évidentes, mais encore nos faiblesses, nos lâchetés ; nos hésitations, nos doutes ; nos soucis, nos peurs ; nos errements, nos échecs…
À nous aussi, par conséquent, la grâce de Dieu. Cette grâce dont nous savons qu’elle est toujours accordée à celui qui l’implore dans un esprit de sincère repentance et de foi ; et qu’elle surabonde alors là même où le péché a pu, pendant longtemps parfois, proliférer.
Plaise à Dieu que cette grâce soit notre lot, aujourd’hui, demain, et tout au long de l’année nouvelle qui vient de s’ouvrir.
Bonjour,
Les paroles de notre "bon Berger" me paraissent bien sévères et culpabilisantes cette semaine.
Serait-ce déjà l'effet "année Calvin"?
N'est-il pas possible de concilier le ciel et la terre, la chair et l'esprit sans se poser d'incessants "cas de conscience"?
Il a été écrit ds ce blog, que le christianisme était une religion JOYEUSE...
C'est l'Ecclésiaste qui écrit: "livre ton cœur à la joie, pendant les jours de ta jeunesse. Marche ds les voies de ton cœur et selon le regard de tes yeux…
…Mais, SACHE que pour tout cela Dieu t'appellera en jugement.
Ayant beaucoup été question de la Grâce, la PAIX est passée au second plan: c'est pour moi la plus grande des béatitudes.
Fraternel salut.
Rédigé par : M.S | 2009.01.12 à 17:04