Hébreux 10.25b: “[…] encourageons-nous mutuellement […] d’autant plus que vous voyez s’approcher le jour.”
Nous vivons un moment difficile? “Regardez, nous dit l’auteur de la Lettre aux Hébreux: les signes, tous les signes ne sont-ils pas là aujourd’hui, devant nos yeux, qui disent l’imminence du Jour par excellence, celui de la formidable apparition de Christ? Et, donc, de notre entrée dans le doux repos éternel qui nous a été promis comme prix de notre foi?
”Avouez que ce serait vraiment trop bête que nous craquions maintenant, si près du but! Et que, ce faisant, nous nous privions brutalement du fruit, infiniment enviable, de tous les efforts par nous consentis jusqu’ici pour rester fidèles à notre bien-aimé Sauveur et Maître!”
“[…] encourageons-nous, donc, mutuellement […] d’autant plus que vous voyez s’approcher le jour.”
L’exhortation s’adresse à nous en particulier, qui sommes tentés de tout plaquer. Parce que les temps sont trop rudes. Parce que Dieu nous a déçus. Parce que notre confiance s’est brisée. Parce que notre amour s’est usé.
Mes amis, courage! Le terme de notre course, la fin de notre épreuve est là, toute proche! Ce n’est donc pas le moment de renoncer, de lâcher prise, de craquer!
Allons! allons! encore un effort! un dernier!
Et nous recevrons notre récompense: le repos —un repos céleste— et la gloire —une gloire à laquelle, nous dit Paul*, il est tout simplement impossible de comparer nos souffrances du moment présent.
Certains connaissent mon goût pour le vélo. Et pour les côtes en particulier. D’où, en vacances, ces heures interminables passées sur les pentes alpines ou cévenoles à transpirer, souffrir, gémir! Que de fois, tout près de défaillir, j’ai été tenté d’abandonner, de mettre pied à terre, d’expédier ma bicyclette dans le fossé et d’attendre qu’un automobiliste charitable vienne à ma rescousse!
La raison pour laquelle je n’ai jamais cédé? Toujours la même: le refus, si près du sommet, de laisser filer ma récompense: une mousse bien fraîche, savourée à petites gorgées, sous un soleil d’été redevenu tendre…
Oui, amis qui me lisez, le jour de Christ est proche! Jour de gloire, de beauté et de lumière. Jour de délivrance, de réconfort et de paix. Jour de joie sans mélange, jour d’ineffable félicité. Levons les yeux! Son aube, déjà, commence d'éclairer notre nuit et le soleil divin d’embraser notre ciel.
Alors, surtout, surtout, ne mettons pas le pied à terre! Ce n’est vraiment pas le moment. Dressons-nous sur les pédales, au contraire, et tirons fort sur le guidon! Serrons les dents s’il le faut et arc-boutons-nous! Et, ne cessant de nous encourager mutuellement, courons ensemble vers le pays de la gloire éternelle.
Car c’est à ce prix que nous obtiendrons ce qui nous a été promis et que nous espérons depuis: une paix sans égale et un bonheur parfait dans la douce et chaleureuse présence de celui qui, ô miracle de la grâce! nous aura accueillis comme des vainqueurs.
* Voir Romains 8.18.
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